vendredi 9 juin 2017

Les arbres selon François-Olivier

Déroulement de l'animation sur les arbres réalisée par François-Olivier :

Dessine l'arbre de ton choix avec tout ce dont il a besoin pour grandir
Après on admire les dessins de chacun en petit carrousel

Feuilles à énigmes :
dessin de l'arbre avec mots codés à retrouver, correspondant aux différentes parties de l'arbre
vocabulaire de la feuille à replacer sur le dessin (feuille simple et feuille composée)
texte en morse à décoder
Légendes de dessins à replacer

Bataille de feuilles : deux équipes, un temps limité, chaque équipe récupère le plus de feuilles d'arbres différentes pendant le temps donné. Après chaque équipe présente une de ses feuilles. Si l'autre équipe a la même, il y a un point de chaque côté. Si la seconde équipe ne l'a pas, elle a 5 secondes pour tenter de la trouver. En cas de succès, il y a un point pour chaque équipe. Sinon, seule la première marque le point.

Jeu de devinettes sur l'usage des arbres : F.O donnait une utilisation d'un arbre, on devait deviner duquel il parlait.

Mémory des feuilles : plusieurs paires de feuilles mélangées, 2 équipes, le but est de retrouver le plus de doubles pour son équipe.

Dessiner c'est gagner : 2 équipes qui proposent 3 noms d'arbres, on les inscrit sur un papier, tirage au sort, chaque équipe dessine à tour de rôle l'arbre tiré au sort. Seuls les membres du dessinateur peuvent donner la réponse pendant les 5 premières secondes. Après, tous les joueurs peuvent gagner le point.






LES FEUILLES DU CHÊNES
Version François-Olivier

Depuis combien de temps Beñat et Maritxu attendaient-ils cet enfant qui ne venait jamais ? Tant d'années qu'ils en perdaient l'un et l'autre toute gaieté...

Un jour, alors qu'il bûcheronnait dans un bosquet de chênes, le pauvre Beñat s'exclama, les larmes aux yeux : 
"Diable ! Diable ! Diable ! N'arrivera-t-il jamais cet enfant tant désiré ?"

A peine avait-il prononcé ces mots de colère qu'un bel homme se tenait devant lui, tout de rouge vêtu, chaussé de fines bottes aux extrêmités si minuscules que des pieds humains n'y auraient jamais logé... Mais peut-être que des sabots fourchus... Sur sa tête, un grand chapeau qui ne couvrait nulle chevelure...

"Si fait, bûcheron, ta femme accouchera d'un bel enfant. Pendant 7 ans, il sera vôtre, mais, après, il sera mien. Dans 7 ans révolus, au jour de la Toussaint, tu m'amèneras ton fils dans ce même bosquet de chênes. Alors, il m'appartiendra à jamais..."

Le bûcheron n'avait pas pu prononcer un mot que déjà l'étranger avait disparu... Seule une légère odeur de souffre au coeur du bosquet de chênes attestait que tout cela n'était peut-être pas qu'une illusion diabolique...
Beñat rentra chez lui et oublia vite son mauvais rêve.

Peu de temps après, Maritxu se sentit lourde, son ventre s'arrondit peu à peu et, 9 mois plus tard, elle mit au monde un bien joli petit enfant.
Le gamin, bonheur de ses parents, grandissait en sagesse, en beauté... et en âge...


Les longues nuits de pleine lune, le mauvais rêve revenait et revenait labourer, sans cesse, le pauvre coeur de Beñat. Quand l'enfant entra dans sa septième année, ce fut plus terrible encore...

Au jour de la Toussaint, l'automne avançait à grands pas, les feuilles se détachaient une à une des branches.. et l'homme, la cognée sur l'épaule, marchait à pas lourds vers le bosquet de chênes...

Un éclair d'orage, une terrible odeur de souffre... l'étranger vêtu de rouge, était campé devant le bûcheron, le sourire narquois et les yeux brillants d'une lumière noire...
"Tu ne l'as point amené mon fils !"
Le bûcheron bredouillait, tergiversait, demandait grâce de quelques mois, quelques semaines, quelques jours même... 
"Tenez grand diable -car il fallait bien l'appeler par son nom- juste, oh, juste le temps que ce bosquet de chêne perde ses dernières feuilles... Je vous en conjure..."
Ricanant dans sa fine barbe de bouc, lorgnant les feuilles de chêne déjà jaunies, brunies, prêtes à tomber, le diable éclata d'un rire à vous glacer le sang.
"Il ne sera pas dit que le grand diable n'est pas généreux au-delà de l'imaginable. Accordé bûcheron, je viendrai prendre possession de mon fils lorsque la dernière feuille de ce bosquet de chênes sera à terre !"
Et le diable s'en alla dans un nuage de fumée jaunâtre à vous piquer les yeux pendant une semaine, qui brûla, brunit et racornit toutes les feuilles du bosquet.
Etait-ce de la magie, etait-ce que le rire terrible du diable avait réveillé le Bon Dieu en mal de miracle, était-ce Dame nature toute seule ? Voilà-t-il pas que toutes ces petites feuilles brûlées, recroquevillées, brunes comme carton sec s'accrochaient, s'accrochaient et ne tombaient point à terre...
Rien n'y faisait... Ni vent, ni gel, ni neige, ni grêle... Les petites feuilles s'accrochaient toujours.
Déjà pointait le printemps... Déjà, au bosquet de chênes, se déplaient les premières feuilles vertes alors que les dernières feuilles de l'an passé n'étaient pas encore à terre.

Le diable, furieux d'avoir été berné, dut abandonner sa proie et l'enfant put enfin grandir en paix entre son père et sa mère. Depuis ce temps-là il n'est pas rare d'apercevoir, au coeur de l'hiver, quelques chênes qui, en souvenir de cette année-là, gardent jusqu'au printemps, de petites feuilles racornies, recroquevillées, brunes comme le carton sec mais bien accrochées.




jeudi 18 mai 2017

L'art nature quesako ?

Après un conte sur l'origine des couleurs : "le magicien des couleurs" adapté par François-Olivier nous avons été invité à créer la couverture en patchwork du magicien des couleurs. Pour cela nous devons faire un quadrillage de 9 cases et les remplir avec des éléments naturels de différentes couleurs.

Voilà nos couvertures naturels !



Cette activité nous a permis ensuite d'identifier les plantes utilisées pour cet art nature :
- potentille faux fraisier
- véronique
- lierre terrestre
- renoncule
- Cardamine des près
- Sureau
- Mauve
- Géranium livide
- Lamier pourpre
- Paquerette
- Pissenlit
- Saule
- Erable
- Lierre
- Oseille

Nous avons ensuite joué avec nos ombres :


Puis chacun a pu réaliser individuellement une œuvre nature.

Des serpents :

Serpent en zone aride.
Serpent dans les herbes.
Sur une souche.
Portrait
Un animal.
En cercle.
En attrape rêve.
En attrape rêve.
Sur un arbre.
En mobile.
Serpent des arbres.
Un nid.
Art humain.
L'art nature se pratique en grand groupe, en équipe, seul.
Introduire par un conte.
Donner une dimension en fonction du temps dont on dispose.
Ce qui est important c'est le contraste !

Thèmes possibles :
- spirale
- Mandala ou soleil
- patchwork
- nid / couronne
- silhouette d'ombre
- mobile
- tableaux
- animaux
- paysages
- cabanes de lutin
- portrait
- dans la neige
- personnages imaginaires
- empilement de pierres et équilibre
- fleurs
- dessin dans le sable
.....

On visite chaque œuvre et on peut expliquer ce qu'on a fait.

Et après ? prévenir que c'est éphémère...

Le magicien des couleurs version François-Olivier

  
     Dans la nuit des temps, il y a longtemps, très longtemps, les couleurs n’existaient pas. Presque tout était gris et ce qui n’était pas gris était noir. C’est ce qu’on a appelé la période grise du monde. Chaque matin, un magicien qui vivait en ce temps-là mettait la tête à la fenêtre pour contempler le paysage.
     « Il me semble qu’il manque quelque chose à ce monde », dit-il un jour. « On ne peut pas distinguer quand la pluie cesse de tomber, et quand le soleil se met à briller… »
   
  Le magicien descendait souvent l’escalier de sa cave sombre et grise. Là, pour oublier ce monde maussade, il s’amusait à faire des expériences magiques. Un jour que le magicien mélangeait et malaxait un peu de ceci et un rien de cela, il découvrit quelque chose de bizarre au fond de sa marmite.
     « C’est bien joli ! » s’écria-t-il. « Je vais en faire davantage. »
     « Qu’est-ce que c’est ? » demandèrent les voisins en voyant le magicien peindre sa maison.
     « Une couleur », dit le magicien. « J’appelle ça du bleu. »
     « Je vous en prie », crièrent les voisins, « donnez-nous-en un peu ! »
     « Volontiers ! » répondit le magicien.
     Et c’est ainsi que fut lancée la mode du bleu. Bientôt tout fut bleu dans un monde heureux. Les arbres étaient bleus, les vaches étaient bleues, les coccinelles bleues, les écureuils aussi. Le magicien chevauchait une bicyclette bleue pour contempler son univers en bleu.
     Il disait : « C’est merveilleux ! »
     Mais, tout ce bleu, ce n’était pas merveilleux. Après un certain temps, le bleu attrista tout le monde. Les enfants ne jouaient plus, les coqs ne chantaient plus, les saules pleuraient, le troubadour poussait des complaintes déchirantes.
     « Ce bleu est trop déprimant », dirent les voisins au magicien qui était devenu le plus malheureux des hommes.
     « Personne ne rit plus, c’est vrai. Je ne sais même plus sourire. »

     « Il faut que je fasse quelque chose », se dit le magicien en descendant lourdement l’escalier de sa cave sombre et bleue. Alors, il se mit à mélanger et à malaxer un peu de ceci et un rien de cela, et il découvrit bientôt quelque chose de nouveau au fond de sa marmite.
     « Voilà qui est plus gai ! » s’écria-t-il. « Je vais en faire davantage. »
     « Qu’est-ce que c’est ? » demandèrent les voisins en voyant le magicien peindre sa palissade.
     « J’ai appelé cela du jaune », dit le magicien.
     « Peut-on en avoir un peu ? » quémandèrent les voisins.
     « Bien sûr ! » répondit le magicien.

     Et c’est ainsi que fut lancée la mode du jaune. Bientôt tout fut jaune dans le monde. La rivière et la mer étaient jaunes comme le ciel, les cochons étaient jaunes, les écureuils aussi.
     Les perruques étaient comme les feuilles des arbres, jaunes comme Papa, Maman, Petit-Pierre et son chien. Chez l’arracheur de dents on riait jaune. Le magicien galopait sur son cheval jaune pour explorer son univers en jaune. Il disait : « C’est très réussi ! »

     Mais, tout ce jaune, ce n’était pas très réussi. Après un certain temps, le jaune éblouit tout le monde. On vivait les yeux fermés, les volets clos. On se cognait partout, dans les rues, sur les routes. Les oiseaux n’osaient plus voler.
     « Ce jaune est trop lumineux et trop aveuglant », dirent les voisins au magicien.
     « Ne m’en parlez pas », gémissait le magicien, qui portait une serviette humide sur le front, « tout le monde en a mal à la tête et moi aussi. »

     Le magicien descendit donc en trébuchant l’escalier de sa cave sombre et jaune. Alors, il se mit à mélanger et à malaxer un peu de ceci et un rien de cela, et il découvrit bientôt quelque chose de nouveau au fond de sa marmite.
     « C’est magnifique ! » s’écria-t-il. « Je vais en faire davantage. »
     « Comment appelez-vous ça ? » demandèrent les voisins en voyant le magicien peindre les fleurs de son jardin.
     « Rouge », répondit le magicien.
     « On en voudrait bien aussi », implorèrent les voisins.
     « Tout de suite ! » dit le magicien.

     Et c’est ainsi que fut lancée la mode du rouge. Bientôt tout fut rouge dans le monde. La rivière était rouge comme le ciel, le lapin était rouge comme les canaris, le fromage était rouge, les glaces, les gâteaux, les chapeaux, les manteaux et l’écureuil aussi. Le chat était aussi rouge que les poissons. Le magicien canotait dans son bateau rouge. Il disait : « C’est l’idéal ! »

     Mais, tout ce rouge n’était pas l’idéal. Après un certain temps, petits et grands voyaient tout en rouge, et le rouge leur montait à la tête et, comme chacun sait, la colère est mauvaise conseillère. Les petits devenaient méchants. Ils se tiraient les cheveux ou se cassaient les dents. Les grands se faisaient la guerre : ils cassaient la vaisselle ou tiraient le canon. Chez le juge comme à la maison on aurait dit un combat de coqs. Les voisins furieux prirent d’assaut la maison du magicien.
     « Cet horrible monde rouge, c’est vous qui l’avez fait ! »

     Ils lui lancèrent des pierres. Le magicien était rouge de colère. Il descendit furibond l’escalier de sa cave sombre et rouge. Pendant des jours et des jours, il mélangea et malaxa. Il essaya toutes les formules magiques pour trouver une nouvelle couleur. Mais il ne put faire que du bleu et encore du bleu, du jaune et encore du jaune, du rouge et encore du rouge, jusqu’à ce que toutes les marmites fussent pleines à ras bords.
     Les marmites étaient si pleines qu’elles débordèrent.
     Le bleu, le jaune et le rouge se mélangèrent.
     Et ce fut un beau gâchis. Mais quand le magicien vit ce qui se passait, il s’écria :
     « J’ai trouvé ! » Et il dansa, fou de joie, dans la cave.
     Le magicien mélangea le bleu et le rouge, et il fit une nouvelle couleur. Il mélangea le jaune et le bleu, et il fit une autre couleur.
     Il mélangea le jaune et le rouge, et il fit encore une autre couleur.
     « Hourrah ! » cria-t-il.
     Et il mélangea le rougele bleu et le jaune de différentes façons.
     « Regardez les belles choses que je viens d’inventer ! » dit le magicien quand il eut terminé.
     « Qu’est-ce que c’est ? » demandèrent les voisins.
     « Du violet, du vertde l’orangé… », dit le magicien.
     « On en a la tête qui tourne », crièrent les voisins. « Quelle couleur allons-nous choisir cette fois ? »
     « Il faut les employer toutes un peu à la fois », répondit le magicien.
     Les gens prirent toutes les couleurs que le magicien avait créées. Bientôt chacune d’elles trouva sa place et, après un moment, quand le magicien ouvrit sa fenêtre, il regarda et dit :
     « C’est merveilleusement réussi et idéal ! »
     Le monde était devenu bien trop beau pour qu’on ait envie d’y changer quelque chose. Ce soir-là, le petit magicien s'endormit heureux dans son lit sous sa couverture multicolore en patchwork.


Conte issu du livre Le Magicien des Couleurs d'Arnold Lobel
 

Épreuve blanche certification 2

Afin de nous préparer à la certification numéro 2 qui est d'animer un public, une épreuve blanche nous est proposée par l'association : la totalité du groupe va animer un public, seul ou en binôme.
4 écoles, 1 IME, la fête des mares sur le lac de Castet et une après midi avec le club nature.

La phase de préparation a durée 3 demie journées. Une phase contact et rencontre avec les professeurs, éducateurs et animateurs des structures a été faite. Chaque structures a énoncer ses volontés et besoins de contenu que nous devons proposer dans les animations.

Une journée a été consacrée à faire participer le groupe BPJEPS à une partie de nos animations pour tester sur le terrain les activités avec un groupe.
Les deux prochaines semaines vont nous permettre de finaliser nos animations.

vendredi 7 avril 2017

Animation "les plantes comestibles"

Objectif : savoir identifier trois plantes comestibles du territoire de Buzy (objectif notionnel)

1ère étape : accueil en chanson sur l'air de Laurent Voulzy, le pouvoir des fleurs.

2ème étape : chaque participant se voit remettre une petite étiquette comportant le nom d'une plante comestible dont il doit rapporter la tige, la feuille et la fleur. Ensemble, on décrit chaque plante pour que chacun retienne ses éléments caractéristiques.

3ème étape : Kim toucher/goût : on bande les yeux du public. Il doit reconnaître les plantes comestibles qui lui sont présentées en les touchant et les goûtant.

4ème étape : Béret de la nature : au milieu du terrain, nous plaçons le feuille et la fleur de plusieurs plantes comestibles. Un participant de chaque équipe a le nom d'une même plante toxique. Lors d'une petite histoire, l'animateur cite une plante comestible. Un autre animateur appelle une plante toxique. Les deux personnes qui portent ce nom dans le jeu doivent aller au centre et s'emparer au plus vite de l'une des parties de la plante comestible appelée. Le plus rapide choisit son morceau, l'autre doit trouver l'autre moitié. Si les deux gagnent, il y a un point par équipe. En cas d'erreur, seule l'équipe victorieuse marque un point. 












INITIATION À L'ORNITHOLOGIE 

OBJECTIFS GÉNÉRAUX: - Identifier 1 oiseaux de vue et d'oreille.
                                              - Vivre un temps d'écoute

Objectifs notionnels: - connaître quelques caractéristiques d'1 oiseau. (vol, chant, composition du nid etc..)
                                 
       
Objectifs Comportementaux: - Apprendre à écouter
                                                - Respecter le silence des autres

Objectifs méthodologique: - Construire un nid
                                            - Compléter une carte sonore

Quels oiseaux sont susceptibles d'être entendus: 
- Rouge-gorge              - Pinçon              - Mesange               - Merle                  - Geai
- Pic                              - Troglodyte       - Pouillot                 - Bouvreuil            - Coucou

Déroulement: Vécu dans le contexte de la pédagogie de projet
1/ Immersion/Phase contact
2/ Choix du thème
3/ Réalisation du projet
4/ Restitution



1/ INTRO Temps silencieux partagé: (1 min)
On s'assoit  pour écouter les sons de la nature.
( + échange interactif après coup avec les connaissances de chacun)
IDÉE: disposer de quelques photos pour illustrer les oiseaux identifiés.


2/ Carte sonore ou chemin des sons (20 min)
Muni d'une feuille et d'un support, chaque participant vit un petit temps d'écoute en itinérance ou en statique et reporte sur sa feuille les différents sons  entendus.
Pour les personnes qui souhaiteraient écourter leur temps d'écoute en solitaire, prévoir une petite activité, construction d'un nid, avec petites explications sur les différentes composantes des nids en fonction des oiseaux.


3/ Restitution









Projet traces et indices

Mercredi, nous sommes partis toute la journée à la recherche de traces et indices de la faune de Buzy et Buziet. Les missions que nous nous sommes fixés :
- identifier les empreintes de pattes, les propriétaires des crottes et des terriers.
- identifier les pelotes et autres indices d'alimentation
- savoir ou chercher les traces et indices
- utiliser des outils d'identification, clés de détermination
- identifier les espèces présentes sur le territoire.

Nous avons rempli nos sacs à dos avec :
- guides d'identification, clés de détermination, empreintoscope
- mètre, règle
- boites, poches de congélation
- gants
- carte
- carnet de terrain, crayons, feutres, tablettes
- matériel de moulage
- appareil photo

La météo est de notre côté, il a bien plu la nuit précédente et le sol boueux nous permettra d'y observer quelques traces.
Après une petite balade le nez collé au sol nous avons réussi à trouver quelques traces. Les plus reconnaissables sont les suivantes :

Trace de patte d'un chevreuil.
Trace de patte d'un chien.
 Trouver et reconnaître les traces n'est pas évident : soit on n'en voit pas du tout, soit le moindre petit monticule de terre nous laisser imaginer qu'une bête est passée par là. Pour les reconnaître faire le lien entre la taille de l'animal et la taille de sa trace.

Notre plus grande trouvaille reste celle des crottes ! En bord de chemin, sur des rochers, nous avons pu collecter des crottes de renard, martre, chevreuil et d'autres non identifiés avec certitude.

Féces ou laissées de Martre
Féces ou laissées de Renard
Il existe dans les guides des descriptions précises des féces d'animaux, cependant il existe aussi des variantes qui peuvent prêter à confusion. C'est important de connaître le régime alimentaire des animaux pour mieux les identifier.

A l'aventure dans les granges et les cabanes des environs nous avons pu trouver quelques pelotes de réjection.
Coopération réussie pour grimper dans le grenier !
Une rencontre inattendue avec la Chouette Effraie
Pelote de réjection de la Chouette Effraie



L’animation « traces et indices »

Suite à notre exploration de la veille, nous avons souhaité partager avec le reste du groupe nos trouvailles et nos déductions à travers une animation d’une demi-heure.

Nous avons proposé trois stands thématiques :
-          Les crottes et leurs propriétaires
-          Les pelotes de réjections
-          Les empreintes de pattes

Nous avons divisé les participants en trois petits groupes. Chacun ayant cinq minutes pour identifier, reconnaitre, découvrir, ce que les stands proposaient avant de passer au stand suivant.

L’animation s’est terminée par le jeu du béret. Les participants devaient récupérer la fiche de l’animal dont l’empreinte ou la photo d’excrément était présentée.

Nous avons profité de découverte inopinée sur le lieu de l’animation pour appuyer notre projet : Une peau de hérisson (possibilité d’avoir été mangé par un renard) et de deux crottes dont les propriétaires n’ont pas été identifiés (probablement blaireau et renard).

Liste de quelques documents utiles :
-          Guide des traces d’animaux de P.Bang et P.Dahlström (Delachaux et Niestlé)
-          L’encyclopédie des traces d’animaux d’Europe de Luc Chazel et Muriel Da Ros (Delachaux et Niestlé)
-          Traces et indices des animaux en montagnes de Catherine Balais (Glénat)
-          La hulotte n° 25 Dossier hulotte, les pelotes de réjections.
-          Les miniguides n° 16, Pister les carnivores de La Salamandre.
-          Empreintoscope de Eveil et Nature.